Traitement des hépatites chroniques dues au virus C et non-A non-B (NANB)
C. Trepo
Revue Française de Transfusion et d'Hémobiologie
Service d'h6patologie, H6pital Hotel Dieu, 1 place de l'h6pital, 69288 Lyon Cedex 02 L'6volution clinique des h6patites chroniques de ce groupe est encore plus insidieuse que celle des autres h6patites chroniques dues au VHB. Leur histoire naturelle n'est pas encore bien d6finie et il s'agit d'un groupe 6tiologiquement h6t6rogbne puisque probablement deux emit6s voire plus se trouvent 8tre r6unies dans ce cadre. Outre le VHC qui peut &re mis en 6vidence dans 80 % des cas, il semble exister des cas correspondant g des formes d'h6patite B ou C sans marqueur s6rologique d6tectable. Bien que les 6tudes actuelles concernent surtout les h6patites chroniques actives, les r6sultats suggbrent que les h6patites chroniques persistantes seraient 6galement susceptibles de b6n6ficier de ces traitements.
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Mise au point sur le virus de l'hépatite C: variabilité et implications
Geert Maertens
Transfusion Clinique et Biologique, 1998
The seriousness of liver disease differs from one individual to another, varying from an asymptomatic form with minor or no liver injuries, to cirrhosis and hepatocellular carcinoma. Physiopathological mechanisms involved in liver injuries are still poorly understood. The direct role of immune response and of possible genetic factors is still under study. This review aims at summing up the discovery of HCV, its structure, and its variability in the various genome regions in the same individual and from one individual to another. The different methods and techniques to analyze this variability are also reviewed, as well as the various suggested ways of classifying the different types. The geographical distribution and both clinical and biological consequences of this variability are also discussed.
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Quels antidépresseurs pour les patients atteints d'hépatite C traitée par l'interféron α ?
D. Touzeau
2009
L'infection par le VHC touche 150 millions de sujets dans la population mondiale et environ 500 000 en France. Huit a trente pour cent sont des seropositifs VIH, 25 % sont des detenus et 80 % des usagers de drogue par voie i.v. (UDIV). C'est une maladie grave dans 80 % a 85 % des cas, avec un risque d'evolution en cirrhose dans 20 % et en carcinome hepato-cellulaire dans 5 % des cas (1). Des troubles psychiatriques, en particulier des symptomes depressifs, ont ete rapportes au cours du traitement par l'interferon a contre-indiquant celui-ci ou obligeant son interruption (2). Associe a une prise en charge psychotherapeutique et sociale, le traitement medicamenteux des troubles depressifs se revele necessaire mais impose des precautions toutes particulieres dans le choix des medicaments antidepresseurs et anxiolytiques en ce qui concerne leur tolerance, leur pharmacocinetique, les interactions medicamenteuses.
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Traitement de l'hépatite virale C
C. Trepo
Médecine et Maladies Infectieuses, 1995
RESUME L'interfrron a montr6 son efficacit6 au cours des hrpatites chroniques C. I1 permet de normaliser les transaminases chez 50 % des patients dont la moiti6 rechuteront ~ l'arr~t d'un traitement de 6 mois h 3 MU trois fois par semaine. La rrponse s'associe a une diminution ou une disparition de I'ARN viral C circulant et ~ une am6lioration des 16sions histologiques. L'augmentation de la posologie a 6 MU et/ou de la durre du traitement (12 ?~ 18 mois) permet de diminuer le nombre de patients rechuteurs. 11 en irait de m~me de l'association de l'interfrron a un antiviral oral, la ribavirine. Mots-cl6s : H6patite C-Traitement-Interf6ron-Ribavirine.
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Intérêt dudépistage combiné del'antigène decapside etdesanticorps duvirus del'hépatite C danslaréduction delafenêtre sérologique
Myriam Mamou
Pathologie Biologie, 2007
Buts de l'étude.-Nous nous proposons dans cette étude d'évaluer l'intérêt d'utilisation d'un test de dépistage combiné des anticorps anti-VHC et de l'antigène de capside, et de le comparer avec les tests Elisa classiques de troisième génération. Matériel et méthodes.-Deux cent quarante et un sérums ont été testés avec le kit Monolisa HCV Ag-Ab ULTRA, Biorad, et comparés avec Monolisa anti-HCV Plus. Une étude comparative (Monolisa anti-HCV Plus, Biorad ; Innotest HCV Ab IV, Innogenetics et Murex anti-HCV, Abbott) a été menée sur un panel de séroconversion. Un test de confirmation western blot (INNO-LIA HCV Ab III, Innogenetics) a été utilisé afin d'objectiver les faux positifs. La recherche de l'ARN viral du VHC (Amplicor v2.0, Roche) a été réalisée pour deux hémodialysés ayant une sérologie négative et une élévation d'ALAT. Résultats.-Une parfaite concordance des résultats obtenus par le kit Biorad Ag-Ac avec les trois tests Elisa de troisième génération sur le panel de séroconversion. Parmi les sérums séronégatifs pour le VHC, quatre sérums ont été retrouvés positifs faibles en Ag-Ac. Deux patients hémodialysés ayant une sérologie VHC négative et une PCR positive étaient négatifs en Ag-Ac et 13 sérums positifs faibles en Biorad Ac ont été retrouvés négatifs en Ag-Ac. Conclusion.-Le test VHC Ag-Ac est un excellent test de point de vue sensibilité et spécificité par rapport aux tests Elisa classiques mais dans notre étude, nous n'avons pas pu démontrer la réduction de la fenêtre sérologique pour les anticorps anti-VHC.
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Risque viral lié au virus de l’hépatite C en AMP
J.-f. Guerin
Andrologie, 2000
Nous sommes amen4s ~ prendre en charge en assistance m6dicale ~ la procr6ation (AMP) un nombre croissant de couples dont l'un ou les deux partenaires pr6sente (nt) une infection au virus de l'h4patite C (VHC). Le risque, jusqu'ici th6orique, est la transmission du virus ~ l'enfant con~u en AMP, puis ~ sa m6re, mais aussi celui de la contamination du personnel manipulant les gam6tes infect6s, ou des gam6tes et embryons des couples non-infect6s. Dans le but de mieux appr6cier le risque de transmission du VHC en AMP via le sperme d'un patient infertile vir6mique, nous avons recherch6 le virus de l'h6patite C (ARN VHC) par amplification g4nique (RT-PCR) dans le sperme et les diff6rentes fractions obtenues apr6s gradient de centrifugation. La recherche de I'ARN du VHC dans le sperme s'est r4v616e positive pour 2 patients (2/39) pr6sentant une h6patite C active. La d6tection de I'ARN VHC dans la fraction de spermatozoides mobiles obtenue apr6s s61ection en gradient de densit6 s'est r6v616e n6gative dans tous les cas.
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Indications actuelles du traitement de l'hépatite C
R. Sobesky
2004
Le traitement de reference actuel de l'hepatite C chronique est la bitherapie par interferon-a pegyle et ribavirine pendant 24 a 48 semaines (duree variable selon le genotype en cause). Il permet d'obtenir une eradication virale dans 50 % des cas en moyenne. Il est indique chez les patients ayant des lesions de fibrose moyennes a severes, en tenant compte de l'importance des lesions necrotico-inflammatoires, de facteurs individuels (âge, comorbidites, manifestations extrahepatiques), de facteurs virologiques (genotype, viremie quantitative) et de la motivation du patient. Le but est d'eviter l'evolution vers la cirrhose ou d'en diminuer les complications. Il s'agit d'un traitement long, complique de nombreux effets indesirables parfois severes ; il necessite une surveillance clinique et biochimique reguliere et, frequemment, des traitements symptomatiques des effets indesirables. Une prise en charge reguliere et multidisciplinaire permet d'amelior...
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Hépatites auto-immunes et infection par le virus de l'hépatite C
Tazi Zoubida
La Revue de Médecine Interne, 1996
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Séroprévalence du virus de l'hépatite C par tests ELISA et RIBA de 2e génération chez des patients infectés par le virus de l'immunodéficience humaine
Christian Jacquemin
Médecine et Maladies Infectieuses, 1995
Nous avons 6valu6 la s6ropr6valence, par des tests ELISA et RIBA de 2e g6n6ration, du virus de l'h6patite C (VHC) chez 308 patients s6ropositifs pour le virus de l'immunod6ficience humaine (VIH). L'~ge moyen est de 33,5 ans. La s6ropr6valence globale, en ELISA, est de 27,6 % (85 patients) et en RIBA de 19,5 %; elle est plus 61ev6e chez les femmes (23/56 soit 41%) pax rapport aux hommes (62/252 soit 24,6 %), la diff6rence 6tant significative (p < 0,02). En fonction du mode de contamination par le VIH, la s6ropr6valence est faible chez les homosexuels masculins et les h6t6rosexuels (4,6 % et 11,9 %), alors qu'elle est consid6rable chez les toxicomanes par vole intraveineuse, les h6mophiles et transfus6s (respectivement 94 %, 100 % et 87,5 %). Le test RIBA est positif pour 60 patients sur 82 (73,2 %), ind6termin6 pour 11 autres patients (13,4 %); il est fr6quemment positif chez les patients contamin6s par voie parent6rale, et ~ l'inverse tr~s rarement chez ceux contamin6s par voie sexuelle. La s6ropr6valence du VHC parait plus 61ev6e lorsque les lymphocytes CD4 sont abaiss6s, mais la diff6rence n'est pas significative. La frdquence de la chronicit6 est de 26 % dans notre population. La coinfection par le virus de l'hdpatite B n'est pas plus frdquente chez les patients VHC positifs ou n6gatifs.
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Co-infection par le virus de l'hépatite C et le virus de l'immunodéficience humaine: aspects actuels
Christian Perronne
Médecine et Maladies Infectieuses, 2000
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